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« La classe ouvrière a été perdue de vue par les politiques »

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La véritable fracture française ne se situe pas tant dans les quartiers de banlieue qu’au sein des espaces ruraux et périurbains, où est relégué l’essentiel des catégories populaires. C’est la thèse volontairement iconoclaste défendue par le géographe Christophe Guilluy dans son ouvrage « Fractures françaises ».
Vous présentez votre ouvrage comme une entreprise de démystification. C’est-à-dire ?A force de travailler sur les quartiers populaires, je me suis rendu compte que leur réalité ne correspondait pas forcément aux caricatures qui en étaient faites. Leur traitement médiatique déforme les dynamiques réellement à l’œuvre. Ainsi, le chômage et la précarité sont très élevés dans les zones urbaines sensibles. Mais il s’agit d’une photo prise à un instant donné qui ne montre pas que ces territoires sont en réalité très dynamiques. Dans les zones sensibles, le taux de mobilité de la population a été de 61 % entre 1990 et 1999, le plus élevé de tout le territoire national. Ces zones sont des sas. Ce qui fait que la photographie sociale est toujours très dégradée. Mais cela ne signifie pas que la politique de la ville a échoué et que les investissements,…
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