L’association Ch(s)ose défend la création d’un statut d’aidant sexuel
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Créer des services d’accompagnement sexuel pour les personnes handicapées comme il en existe dans des pays du Nord de l’Europe, aux Etats-Unis et en Israël (1), tel est l’objectif de l’association Ch(s)ose (2), née le 5 janvier dernier à l’initiative du Collectif handicaps et sexualités (CHS), qui rassemble, depuis mars 2008 (3), l’Association française contre les myopathies, l’Association des paralysés de France (APF), la Coordination handicap autonomie, le Groupement pour l’insertion des personnes handicapées physiques et Handicap international.Selon cette nouvelle association, présidée par Pascale Ribes, représentant l’APF, « l’assistance sexuelle consiste à prodiguer, dans le respect, une attention sexuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre – à leur demande – l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l’accomplir sans aide », ce qui n’a rien à voir, selon elle, avec la prostitution.« Soit cela relève du bénévolat et de relations interpersonnelles et on n’a pas à intervenir, soit ce sont des relations rémunérées en échange d’un service sexuel, cela s’appelle de la prostitution », rétorque, quant à elle, Roselyne Bachelot, ministre…
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