Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
En butte chaque jour aux écueils de l’écrit, les travailleurs sociaux apprécieront l’ouvrage de la formatrice Véronique Bodin.
« Les professionnels n’écrivent pas », « les équipes ne savent pas écrire », se désespèrent rituellement les responsables d’institutions médico-sociales. Au fil du temps, à travers les propos et les textes des stagiaires auprès desquels elle est intervenue en formation initiale ou continue, Véronique Bodin, spécialisée dans la pratique des écrits professionnels, a de mieux en mieux cerné les difficultés que suscite l’acte d’écrire – ainsi que les multiples intérêts de s’y livrer. La découverte de ces écueils et bénéfices a commencé, pour elle, lorsqu’elle exerçait son métier d’éducatrice spécialisée. D’emblée, la nécessité de l’écriture comme outil de réflexion personnelle et de médiation entre collègues s’était imposée à la jeune professionnelle qui exerçait auprès d’adolescents déficients intellectuels. C’est ensuite l’impact des écrits transmis aux juges sous sa responsabilité qui préoccupera Véronique Bodin, alors chef de service d’un foyer d’accueil d’urgence pour enfants victimes de maltraitance. Autant dire que…
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