Ticket d’entrée pour l’AME : de « lourds effets pervers », selon l’IGAS et l’IGF
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : NOÉMIE COLOMBLecture : 2 min.
« Un droit d’entrée pour l’AME [aide médicale de l’Etat] paraît financièrement inadapté, administrativement complexe et porteur de risques sanitaires », indique le rapport tant attendu des inspections générales des finances et des affaires sociales (IGF et IGAS) sur l’analyse de l’évolution des dépenses au titre de l’aide médicale d’Etat (1). Alors qu’il a été remis en novembre au gouvernement, il n’a été rendu public que le 31 décembre, c’est-à-dire après l’adoption par le Parlement des dispositions de la loi de finances pour 2011 qui durcissent l’accès à l’AME en instaurant un droit d’entrée dans le dispositif (2), dont il conteste le bien-fondé. Plusieurs centaines d’organisations avaient également vivement contesté cette mesure (3), et demandaient au gouvernement d’attendre la remise de ce rapport avant de légiférer…Le document montre que, loin d’engendrer des économies, la mise en place d’un droit d’entrée risque d’accroître les dépenses. En effet, il est à craindre que les bénéficiaires – du fait du montant de la contribution – retardent leur prise en charge ambulatoire et aient finalement recours plus tardivement à l’hôpital, nettement plus coûteux. Mettant en avant la surreprésentation…
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