Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : CATHERINE STERNLecture : 10 min.
A l’Institut protestant de Saverdun, dans l’Ariège, sont pris en charge près de 60 jeunes migrants qui ont fui la guerre ou la misère. Là, grâce à un accueil à la fois éducatif et psychologique, ils peuvent se reconstruire et élaborer un projet de vie, en assimilant la langue et la culture françaises, en trouvant leur voie professionnelle et en régularisant leur situation administrative.
A Saverdun (Ariège), on reconnaît de loin l’Institut protestant (1), avec son allée de pins parasols – l’arbre symbole du refuge pour les protestants pourchassés durant les guerres de religion. Ouvert en 1839 afin de recueillir les orphelins protestants et de leur offrir une formation agricole, ce lieu est désormais une maison d’enfants à caractère social (MECS) spécialisée dans l’accueil des mineurs isolés étrangers. Une équipe de 73 personnes (dont 31 équivalents temps plein éducatifs) y accueille une soixantaine de jeunes âgés de 10 à 21 ans, issus de pays où sévissent la guerre ou la misère. Arrivés sur le territoire français, comme 3 000 autres enfants chaque année, ils sont envoyés ici par l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Paris, du Haut-Rhin ou de l’Ariège…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques