Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Voici un peu plus de deux ans qu’a éclaté la crise économique la plus violente depuis celle de 1929. Et déjà on se projette dans un avenir peint aux couleurs de l’espérance. Le discours ambiant est à la « sortie de crise », le moindre frémissement de la croissance et de l’emploi est jugé annonciateur de lendemains qui chantent, les oracles de ces Pythies des temps modernes que sont l’INSEE et Pôle emploi sont interprétés avec l’optimisme de la volonté, même les difficultés de l’euro sont vues comme un levier de croissance prometteur dès lors qu’elles le font baisser… Quant au bilan de la crise elle-même, on ne s’y attarde pas. Les deux « calamiteuses » n’auraient été qu’un mauvais moment à passer.Le monde d’avant n’est pourtant pas prêt à revenir. L’onde de choc de la crise n’a pas fini de se faire sentir. Ceux qui sont aux avant-postes, les nouveaux hussards de la République, ces femmes et ces hommes de l’année que sont collectivement les travailleurs sociaux, grâce auxquels notre société n’a pas implosé, le savent mieux que quiconque : c’est maintenant que se font progressivement jour toutes les ruptures provoquées par la crise. Des dispositifs exceptionnels de soutien en ont pour…
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