Cadres du secteur social : « l’histoire n’est pas écrite »…
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 5 min.
Restrictions budgétaires, perte du sens de l’action, manque de reconnaissance… Les risques de démobilisation des cadres dirigeants des associations de solidarité sont réels. Or ces derniers, rappelle Bernard Cavat, directeur général de l’APSI (Association de prévention, soins et insertion) à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), ont un rôle central à tenir dans la « relégitimation » du secteur.
« L’aspiration à la retraite et au désengagement des responsabilités professionnelles n’est pas une provocation de la part des cadres dirigeants de notre secteur. Elle fait écho à une actualité qui éloigne l’horizon des droits à la retraite, mais elle est surtout l’expression du véritable malaise de certains collègues directeurs d’associations ou d’établissements : plus qu’un malaise, une sidération partagée, au-delà des directions, par toute une culture professionnelle. Il s’agit avant tout d’un sentiment d’impuissance face à une perte de sens et à un manque de considération des pouvoirs publics ! Celui-ci est lié à un constat largement partagé, renforcé à l’occasion des mouvements sociaux actuels : le “détricotage” organisé de l’Etat social dans notre pays.…
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