Vive déception après l’adoption des dispositions durcissant l’accès à l’AME
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Le passage en force est dénoncé par l’ensemble du monde associatif intervenant pour la santé et les droits des étrangers. Le 13 décembre, la commission mixte paritaire a rétabli les dispositions du projet de loi de finances pour 2011 durcissant l’accès à l’aide médicale de l’Etat (AME) que les sénateurs avaient supprimées contre l’avis du gouvernement. Elle est donc revenue à la version votée par les députés, qui prévoit pour les bénéficiaires l’instauration d’un « droit d’entrée » de 30 €, un agrément préalable des caisses primaires d’assurance maladie au-delà d’un certain coût des soins et la réduction du panier de soins pris en charge.Le gouvernement sera finalement resté sourd aux arguments des 900 organisations rassemblées au sein du Collectif interassociatif sur la santé, de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers et de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux), qui, pendant six mois, se sont mobilisées pour le maintien du dispositif actuel, au nom de l’accès aux soins et des impératifs de santé publique. Dans le meilleur des…
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