Assistant familial : une profession comme une autre ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 13 min.
Accueillir dans son foyer des enfants en difficulté et les élever comme s’ils étaient les siens – en se souvenant bien qu’il n’en est rien : tel est le défi que relèvent les femmes, et de plus en plus les hommes, qui font profession d’assistant familial. Nouvellement adoubés sur la scène du travail social, ces professionnels ayant à conjuguer l’intime et l’institutionnel, l’engagement affectif auprès des enfants confiés et l’inscription dans un travail d’équipe, exercent un métier tout à fait singulier.
Autrefois nourrices, puis assistantes maternelles, elles – et ils – sont désormais des assistants familiaux, c’est-à-dire des travailleurs sociaux exerçant « une profession définie et réglementée d’accueil permanent à [leur] domicile et dans [leur] famille de mineurs ou de jeunes majeurs de 18 à 21 ans » (1). En quittant le champ « maternel » pour le champ « familial », adjectif largement utilisé dans le secteur social, l’assistant familial rejoint un groupe de professions ayant pour point commun la relation d’aide dans le domaine de la famille – comme celles de technicien en intervention sociale et familiale, de conseiller en économie sociale…
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