Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
L’AME (aide médicale de l’Etat) épargnée ? La mobilisation associative a payé : lors de la discussion du projet de loi de finances, les sénateurs ont, le 4 décembre, supprimé les dispositions qui risquaient de réduire l’accès à l’AME par la mise en place d’un « droit d’entrée » de 30 €, d’un agrément préalable des caisses primaires d’assurance maladie pour les soins lourds et par la réduction du panier de soins. Ces mesures, soutenues par le gouvernement, peuvent néanmoins être réintroduites en commission mixte paritaire, le 13 décembre. Act Up demande donc au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, de défendre publiquement le dispositif de l’AME.INSUFFISANT. Le collectif « Mais c’est un homme…, l’appel contre les soins sécuritaires » se réjouit que le Conseil constitutionnel estime que l’hospitalisation sans consentement à la demande d’un tiers d’une personne atteinte de troubles mentaux ne puisse être maintenue au-delà de 15 jours sans l’intervention d’un juge (voir ASH n° 2685 du 3-12-10, page 7). Cette décision néanmoins « constitutionnalise » l’internement psychiatrique à la française « puisqu’il rejette le placement de l’intégralité de la procédure d’hospitalisation sous contrainte…
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