Dysfonctionnements des centres éducatifs fermés : Jean-Marie Delarue formule des recommandations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Absence de formation, recours abusifs à la contrainte physique, prise en charge médicale inappropriée… tels sont les dysfonctionnements que le contrôleur général des lieux de privation de liberté a relevés au cours de ses visites effectuées en 2009 dans certains centres éducatifs fermés (CEF) (1). Pour remédier à cette situation, Jean-Marie Delarue leur a adressé des recommandations, aujourd’hui publiées au Journal officiel.La loi fait obligation aux CEF d’assurer un « suivi éducatif », rappelle tout d’abord Jean-Marie Delarue. Or, au sein des structures visitées, « une part du personnel est notamment constituée d’éducateurs “faisant fonction”, parfois sans compétences particulières, peu ou pas formés à l’encadrement des mineurs ». « De telles compétences sont pourtant requises pour assurer le succès de la prise en charge. » Pour le contrôleur général, cette absence de formation est susceptible de favoriser les tensions au sein du centre entre adultes et jeunes. Tout en admettant que le recrutement d’éducateurs est « difficile » en raison de « motifs contextuels ou géographiques », Jean-Marie Delarue estime que la formation de professionnels compétents n’en demeure pas moins une exigence…
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