Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
L’auteure aborde le problème des relations fraternelles que l’expérience singulière du handicap va affecter et enrichir.
Universitaire et psychologue clinicienne dans un service de soins et d’éducation spécialisée à domicile pour enfants atteints de pathologies diverses, Régine Scelles attire régulièrement l’attention sur les frères et sœurs de personnes handicapées. Tant mieux ! Focalisés sur les jeunes handicapés, professionnels et parents peuvent en effet, concrètement et/ou symboliquement, entraver le jeu des liens fraternels, dont l’apport est si positif pour les différents protagonistes. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait ni agressivité, ni haine, ni jalousie dans ces fratries différentes. Ces sentiments y sont même d’autant plus présents que le handicap a un impact particulier sur le déroulement des processus d’identification et de différenciation entre enfants, ainsi que sur la place que chacun d’eux occupe dans la famille. Multipliant les exemples, Régine Scelles montre ainsi comment des souffrances aux effets pathogènes immédiats et plus lointains peuvent souvent émerger au sein des familles dont l’un des enfants est handicapé. Pour…
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