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« La justice est la cible et le moteur du néolibéralisme »

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Les réformes n’ont pas manqué ces dernières années dans l’univers judiciaire. Un foisonnement qui trouve sa rationalité dans le « mode néolibéral de gouverner », analyse Antoine Garapon, juriste et magistrat, qui publie « La raison du moindre Etat. Le néolibéralisme et la justice ». Une évolution qui fait l’impasse sur la démocratie et la solidarité, s’inquiète-t-il.
Quels liens entre justice et néolibéralisme ?Par certains côtés, la justice constitue le moteur du néolibéralisme. Le droit est, avec l’économie, l’un de ses langages de prédilection. En outre, dans le processus judiciaire, deux théories sont mises en concurrence : celle de l’accusation et celle de la défense, le juge étant une personnalité neutre qui arbitre le débat. Les néolibéraux se représentent le gouvernement sous cette forme, qui est en réalité celle du marché. Il s’agit de déterminer qui est le plus offrant et de laisser le consommateur décider. Ainsi, dans le divorce, on met en concurrence des familles recomposées, l’arbitre étant l’enfant. C’est lui qui, d’une certaine façon, va choisir le plus offrant. Et par cette mise en concurrence, on contrôle les parents bien mieux…
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