Une proposition de loi tend à généraliser le dépistage précoce de la surdité
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
L’Assemblée nationale a adopté, le 30 novembre, en première lecture, une proposition de loi visant à généraliser le dépistage précoce des troubles de l’audition. Un texte porté par les députés (UMP) Jean-Pierre Dupont, Jean-François Chossy et Edwige Antier, auteurs d’un récent rapport dans lequel ils recommandaient la mise en place d’un dispositif complet de détection et de prise en charge de la surdité chez le jeune enfant le plus précocement possible (1). « Le diagnostic de la surdité est aujourd’hui posé en moyenne entre 16 et 18 mois, et parfois beaucoup plus tard, expliquent-ils dans l’exposé des motifs de la proposition de loi. Or l’ensemble de la communauté médicale [2] considère que le dépistage et la prise en charge précoces de la surdité sont décisifs pour l’avenir de l’enfant et ce, quels que soient le traitement et la prise en charge – appareillage, implants cochléaires, rééducation, oralisme, langue des signes française. »Le texte adopté prévoit que chaque enfant bénéficie, avant la fin de son troisième mois, d’un dépistage précoce des troubles de l’audition qui comprend : un examen de repérage des troubles de l’audition réalisé avant la sortie de l’enfant de la maternité…
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