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Le Conseil national du sida demande à l’Etat de garantir aux personnes prostituées l’accès à la prévention et aux soins

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« Les conditions de vie et les conditions d’exercice de l’activité [des personnes prostituées] se sont dégradées. [Elles] rencontrent des difficultés croissantes pour faire valoir leurs droits au séjour et à une protection sociale et sont directement exposées à différentes formes de violence et d’isolement. » Tel est l’« état des lieux alarmant » décrit par le Conseil national du sida (CNS) dans un avis rendu public le 29 novembre (1), deux jours avant la journée mondiale de lutte contre le sida. Et d’en souligner les conséquences : ces personnes « sont souvent contraintes de reléguer la protection de leur santé au second plan de leurs préoccupations et se trouvent davantage exposées aux risques sanitaires, notamment au VIH/sida et aux infections sexuellement transmissibles (IST) ». L’instance adresse plusieurs recommandations aux pouvoirs publics pour remédier à cette situation.Supprimer le délit de racolagePour le Conseil national du sida, le premier facteur d’aggravation de la vulnérabilité des personnes prostituées est la législation. En effet, la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure a instauré un délit de racolage passif ayant pour conséquence de repousser la prostitution…
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