Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
SECRETS CELLULAIRES. Ils sont en prison pour de longues peines car ils ont commis des infractions sexuelles graves, sur majeurs ou sur mineurs. A Fresnes, certains ont accepté d’être pris en charge dans une unité psychiatrique d’hospitalisation, un lieu unique, entre l’hôpital et la prison, où ils suivent un programme de soins de six mois. Inspirée d’un modèle canadien, la session thérapeutique que ces deux documentaires de « Sur les docks » accompagnent est la cinquième du genre. Les psychiatres, les psychologues et les infirmiers travaillent de concert pour que ces détenus puissent revenir dans la société à la fin de leur peine. Le premier volet, Connais-toi toi-même, concerne les trois premiers mois de cette session. L’expérience se poursuit lors de la seconde émission : après la phase de travail sur soi, les détenus s’engagent sur la prévention de la récidive proprement dite. Certains expliquent clairement qu’ils sont pédophiles et se disent soulagés d’être incarcérés – « il ne faut pas laisser entrer le loup dans la bergerie »… Mais il faut savoir que seuls 10 % des détenus acceptent la formation qu’on leur propose ; ceux qui refusent le traitement se considèrent innocents ou…
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