Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 3 min.
Le ministre de l’Education nationale a récemment annoncé la mise en place d’un programme pédagogique sportif spécifique aux établissements de réinsertion scolaire (ERS) (1). Le sport n’est pas la panacée en matière éducative, met en garde François Chobeaux, responsable « jeunesse » et « social » des CEMEA (2), tout en lui reconnaissant certaines vertus… si l’on sait s’en servir.
« La récente expérience des établissements de réinsertion scolaire (ERS) va à vau-l’eau, les adolescents qui y sont accueillis font exploser ce dispositif mal réfléchi, mal installé, mal accompagné. Mais le ministre a la solution : on va leur faire faire du sport. Parce que chacun sait que le sport, c’est structurant, ça apprend le respect des règles, c’est socialisant, ça forge un corps sain, ça fortifie la race (Coubertin).Reste qu’une fois de plus voici le développement d’un discours croyant, idéologique, qui part de présupposés absolument pas démontrés. Car le sport n’est qu’une production sociale et culturelle qui n’a aucune valeur en tant que telle, comme toute production humaine. Il n’a de valeurs…
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