Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Après avoir photographié des sans-domicile fixe au cœur de la capitale, les artistes Françoise Lejeune et Jean-Michel Rolland accrochent dans les locaux de la DIHAL leurs portraits aux couleurs vives, peints sur de grandes toiles en tissu.
Octobre 2008, deux artistes, Françoise Lejeune et Jean-Michel Rolland, se baladent dans le quartier des Halles, à Paris. Seul sur un banc, Bruno, SDF, fume sa cigarette. Ils entament la conversation et découvrent que si les personnes sans abri voient défiler des milliers de personnes chaque jour, elles n’échangent jamais plus qu’un regard. Jean-Michel Rolland, qui réalise des vidéos et des installations traitant les questions d’isolement et de relations de groupes, décide alors de prendre le pinceau. Son objectif ? « Peindre des toiles à l’acrylique dans la tradition des “portraits bourgeois” afin de dénoncer l’isolement dont les sans-abri souffrent au quotidien, démolir les stéréotypes et la stigmatisation. » Il sillonne la capitale et expose son projet à une dizaine de SDF – tous acceptent de prendre la pose, se sentant valorisés par cette démarche. L’artiste prend des photographies, puis reproduit sur de…
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