Publié le : Dernière Mise à jour : 01.09.2017Lecture : 5 min.
Alors que les réformes de l’action sociale et médico-sociale engagées par l’Etat s’appuient très clairement sur le modèle de l’entreprise marchande, les associations du secteur doivent suivre des voies alternatives de développement. Telle est la conviction de Roland Janvier, Jean Lavoué et Michel Jézéquel, directeurs généraux d’associations en Bretagne (1).
« Forts de la doctrine du New Public Management, les pouvoirs publics sont, en France, à la recherche d’une nouvelle efficience. L’Etat se montre particulièrement actif dans le champ de la santé avec la loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST). Les réformes sont inspirées par le contexte européen, à fortes traditions subsidiaires, porteuses de conceptions différentes de l’Etat, des territoires, des cultures ou des communautés. Ces nouvelles méthodes de l’Etat social actif, décrites par Robert Castel (2), mobilisent usagers et professionnels par l’engagement de dépenses, jusqu’alors dites “passives”, dans une perspective de responsabilisation et de participation. A une logique de distribution abstraite…
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