Publié le : Dernière Mise à jour : 23.09.2017Par : SANDRA MIGNOTLecture : 11 min.
Dans le XIIIe arrondissement parisien, l’Association des rénovations intérieures (ARI) propose à des patients de psychiatrie de rénover les logements d’autres patients. Une structure très légère et un cadre ultraprotégé pour mettre ces personnes très fragiles sur la voie du retour à l’emploi. Et surtout les aider à restaurer leur image de soi.
Dans sa tenue blanche d’ouvrier peintre, AlbertoA. (1) 43 ans, accroupi au sol, repeint les murs de la kitchenette du petit studio en rénovation. Son collègue, Ludovic Esse, 47 ans, est à l’œuvre dans la salle de bains. « Je vous ai dit d’utiliser quel pinceau ? », demande Alexandre Debruille, psychologue de l’Association pour les rénovations intérieures (ARI) (2). « Le pinceau coudé ? », hasarde Alberto un rouleau à la main… « Oui, voilà. Alors essayez de vous fixer sur ce que je vous dis de faire, pas sur ce que vous avez envie de faire, conseille l’intervenant. Regardez, là, avec le rouleau, vous avez débordé sur les carreaux. » Il examine ensuite la salle de bains : « Comment ça se passe ? », demande-t-il à Ludovic. Avec Alexandre Debruille, Alberto et Ludovic s’activent sur le chantier…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques