« Rapport Bockel » sur la prévention de la délinquance : une vision politique contestée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 3 min.
Malgré la volonté de valoriser « le travail sanitaire et social », les propositions du secrétaire d’Etat à la justice mettent l’accent sur la responsabilité des parents et invitent à favoriser « le repérage précoce » des enfants en souffrance et sont jugées pour le moins ambiguës.
Sans surprise après les assises consacrées à ce sujet le 14 octobre (1), le rapport de Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la justice, sur « la prévention de la délinquance des jeunes » (voir ce numéro, page5), suscite des critiques et des interrogations sur les intentions affichées. Bon nombre de ses 15 propositions – qui visent à réactiver ou à renforcer des dispositifs existants, dont ceux qui sont issus de la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance – sont consacrées à la responsabilisation des parents. Y compris par la voie pénale et par des outils d’orientation « comportementaliste », comme le « coaching parental ». Si elles font ressurgir les craintes d’un « contrôle social » des familles en difficulté, certaines préconisations pourraient néanmoins être intéressantes à discuter, estime le sociologue Laurent Mucchielli. Mais « elles sont hélas…
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