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Une amitié cannibale

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Lou, préadolescente en crise, s’attache avec passion à No, jeune précaire fragile. C’est l’histoire de « No et moi », que Zabou Breitman a adaptée à l’écran d’après le roman de Delphine de Vigan.
« Je ne suis pas une clocharde, je dors dans plusieurs endroits », affirme No. Pourtant, c’est à la gare d’Austerlitz, à Paris, que Lou Bertignac (Nina Rodriguez) fait la connaissance de No (Julie-Marie Parmentier), qui lui demande « une petite pièce ». No, 19 ans, a été élevée dans des foyers jusqu’à sa majorité. Depuis, elle se débrouille… et s’abîme : alcool, cigarettes, médicaments et passes occasionnelles. Lou, quant à elle, est une enfant précoce – à 13 ans, elle est en classe de seconde – qui n’arrive pas à s’intégrer. C’est peut-être pour cela qu’elle s’accroche à la jeune exclue comme à une bouée. Sauver quelqu’un, c’est se sauver soi-même, dit-on : Lou aide No à s’en sortir, au point qu’elle la cannibalise. Cette dernière devient sa confidente, celle avec qui Lou passe le plus clair de son temps, elle qui a tant de mal à dialoguer avec sa mère dépressive (Zabou Breitman, également réalisatrice du film). Même si No se méfie de tout et de tout…
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