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« Pour l’accueil des hommes battus, rien n’est prévu »

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Environ 110 000 hommes auraient été victimes en 2008 de violences conjugales. Une réalité quasi taboue, tant elle bouscule l’image d’une violence conjugale à sens unique. Psychologue et criminologue, Sylvianne Spitzer a créé il y a deux ans l’association SOS Hommes battus, pour offrir une écoute à ces victimes au masculin. Ses explications…
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser aux hommes battus ?J’ai rencontré pour la première fois des hommes victimes de violences conjugales dans le cadre de thérapies de couples. Au début, je me demandais s’il ne s’agissait pas de relations sadomasochistes. Mais dans une telle relation les deux partenaires sont consentants. Là, ce n’était pas le cas – même si, au début, les hommes n’osaient pas le dire. Ce fait est ressorti au fur et à mesure des entretiens. Dans les deux premiers cas que j’ai rencontrés, les couples allaient vers une séparation, et la thérapie de couple était un appel au secours, lancé surtout par l’homme. La compagne était extérieure à cette démarche. En général, les femmes violentes sont dans le déni, non pas de leur violence, mais du fait que cela constitue un problème dans leur…
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