Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Epaulée par son père au scénario et par le dessinateur Sébastien Samson, Emilie Guillon relate le récit douloureux – et autobiographique – de Camille, une jeune fille qui traverse une longue période de dépression, puis finit par s’en sortir à force d’acharnement et de soins.
« Quelque chose en toi ne tourne pas rond… », chante le groupe Téléphone. Cet air hante la jeune Camille. Depuis l’an 2000, elle va mal. Elle alterne périodes d’épuisement et phases d’exaltation. Et pense souvent au suicide. Jusqu’à passer à l’acte après avoir raté ses examens. Ce ne sera que la première d’une série de tentatives. Pendant près de dix ans, Camille partage sa vie entre les centres spécialisés pour jeunes suicidants, les cliniques, les foyers « pour personnes en souffrance », les hôpitaux psychiatriques… et les retours à domicile. C’est bouleversant. Et davantage encore quand on comprend, au fil des pages, que le Journal d’une bipolaire est le récit autobiographique, chronologique et méthodique de l’auteure, Emilie Guillon, jeune femme en proie à des troubles maniaco-dépressifs. La bande dessinée, aux traits noirs et blancs montrant des visages simplifiés…
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