Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ISABELLE SARAZINLecture : 2 min.
La première Conférence nationale des formations sociales, organisée le 26 octobre prochain par la direction générale de la cohésion sociale et l’Association des régions de France afin de nourrir la préparation des orientations pour 2011-2013, va être l’occasion pour Pierre Gauthier de présenter les propositions de l’Unaforis qu’il préside. Outre la création de « hautes écoles professionnelles en action sociale », celles-ci visent à réformer l’architecture des formations (1). Si ce projet est d’ores et déjà salué par certains (voir la tribune libre de Raymond Curie, formateur, dans ce numéro, page 30), d’autres redoutent que cette « bonne intention » de créer des « hautes écoles » n’aboutisse finalement à la disparition des petits centres de formation et donc de la diversité des approches pédagogiques (2). Plus extrémiste, Pierre Leroy, représentant de l’Aforssse (3), voit dans l’Unaforis « un nouveau conglomérat du secteur social, éducatif et médico-social » monopolistique. Pour lui, le projet va entraîner une uniformisation des enseignements et des pratiques pédagogiques à partir d’un cahier des charges (qui va permettre la labellisation des « hautes écoles ») « qui n’a pas fait l’objet…
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