Il faut prendre en compte tous les aidants familiaux, selon les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« Mettre en lumière les aidants, ces personnes trop souvent dans l’ombre, faire entendre leur témoignage, faire entendre leur voix », tel était l’objectif, énoncé par Nora Berra, lors de la première journée nationale des aidants organisée le 6 octobre par le secrétariat d’Etat aux aînés et le ministère du Travail et de la Solidarité. Si une telle initiative, destinée, selon la ministre, à « dresser ensemble les grands chantiers sur lesquels nous allons travailler », va dans le bon sens, encore faut-il qu’elle s’appuie sur une juste analyse de la situation.Or les chiffres issus de l’enquête BVA pour la Fondation Novartis, présentés lors de cette journée, ne concernent qu’une partie des aidants. En effet, l’un des critères d’éligibilité pour faire partie du panel (1) est « la nécessité que la personne assistée soit atteinte d’un problème de santé qui ne soit pas lié à un accident ou à un handicap de naissance ». « Où sont passés les aidants des personnes accidentées et en situation de handicap depuis leur naissance ? Ceux de personnes atteintes d’un traumatisme crânien suite à un accident de la route, les parents d’enfants souffrant d’une déficience motrice ou intellectuelle dès la naissance ?,…
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