Les comptes de l’Unedic mis à mal par la future réforme des retraites
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 3 min.
Du grain à moudre pour les syndicats et l’opposition. L’application du projet gouvernemental de réforme des retraites, actuellement débattu au Parlement, pourrait, à réglementation constante de l’assurance chômage, engendrer un surcoût pour l’Unedic compris entre 440 et 530 millions d’euros par an à partir de 2017. C’est ce qui ressort d’une projection réalisée par sa direction « études et analyses » transmise, le 27 septembre, aux partenaires sociaux gestionnaires du régime. Cette note a été réalisée à la demande des administrateurs de l’Unedic après que le Premier ministre leur a enjoint, le 9 septembre, d’intégrer dans la future convention d’assurance chômage la réforme des retraites, une fois qu’elle sera votée (1).Différentes hypothèses retenuesPrenant en compte les mesures d’âge proposées par l’exécutif (augmentations progressives de l’âge légal de départ à la retraite jusqu’à 62 ans en 2018 et de celui d’annulation de la décote [2] jusqu’à 67 ans en 2023), l’Unedic a fondé ses travaux sur plusieurs hypothèses. Elle s’est basée sur la réglementation actuelle de l’assurance chômage et n’a pas pris en compte l’objectif gouvernemental de basculer dès que possible une part des cotisations…
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