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« Casser la ghettoïsation suppose une repolitisation des quartiers »

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Les quartiers populaires semblent devenus des poudrières où la violence paraît toujours prête à exploser. Mais comment se produisent et se régulent les tensions entre groupes de jeunes et représentants des institutions ? C’est ce que décrit le sociologue Manuel Boucher, qui a longuement enquêté dans une cité sensible, décrivant le processus de réification réciproque à l’œuvre entre jeunes et forces de l’ordre.
Quel était l’objectif de votre enquête ?Je travaille depuis plusieurs années sur la question des turbulences urbaines, en particulier sur le renouvellement du contrôle social dans les quartiers populaires. Dans la continuité de cette réflexion, l’ouvrage Les internés du ghetto est né d’un appel d’offres de l’Institut national des hautes études de sécurité intérieure (1). Il s’agissait d’analyser les interactions génératrices de violences dans les « quartiers sensibles », surtout dans les rapports entre la police et les « jeunes turbulents ». L’enquête porte sur un quartier d’une ville moyenne qui a été, en 2005, le théâtre d’événements extrêmement violents et a subi un couvre-feu de 11 jours. Cette enquête de type ethnographique repose…
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