Adhésion des usagers : derrière la belle intention…
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 4 min.
La recherche de l’adhésion des usagers constitue un impératif catégorique pour les travailleurs sociaux. Mais elle n’est pas dénuée d’ambiguïtés ni d’effets pervers, analyse Claire Jouffray, formatrice et consultante, présidente de l’Association nationale pour le développement de l’approche « Développement du pouvoir d’agir » (AndaDpa) (1).
« Au détour des écrits sur le travail social apparaît régulièrement le principe de l’adhésion des usagers sans qu’il soit réellement interrogé. Dans un contexte de montée en force du “tout sécuritaire” et de limitation des budgets de l’action sociale, il nous paraît important de questionner ce principe, d’en voir avantages et limites pour proposer d’autres pistes.L’adhésion des usagers est une belle idée, heureusement posée comme un principe de base de la relation d’aide. C’est une façon de préciser que dans l’intervention sociale, le travailleur social ne fait pas sans les personnes ; il doit les informer et chercher à obtenir leur participation, viser le fait qu’elles soient d’accord avec ses propositions à leur égard. C’est un principe inscrit dans le code de déontologie…
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