Développement des TIG : la CGT pénitentiaire insiste sur le rôle des SPIP
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Publié le : Dernière Mise à jour : 08.09.2017Lecture : 2 min.
Lever les freins au développement du travail d’intérêt général (TIG), afin d’en faire « réellement une peine alternative à l’emprisonnement ». Tel était l’objectif d’une étude demandée par la garde des Sceaux au député (UMP) Christian Vanneste, rendue publique au mois de juillet (1). Alors que la chancellerie a annoncé des modifications législatives et réglementaires « dans les meilleurs délais » pour faire évoluer la mesure, la CGT pénitentiaire s’inquiète de certaines propositions de l’élu.Dans un courrier adressé le 7 septembre à Michèle Alliot-Marie, l’organisation s’étonne de « l’absence d’audition de professionnels de terrain ou de représentants des organisations syndicales concernées ». Si elle relève que des pistes « ne sont pas dénuées d’intérêt », comme la simplification des procédures d’habilitation pour développer les lieux d’accueil, elle pointe surtout des lacunes. Ainsi, si le député fait état du sous-effectif des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), ce manque de personnel n’est pas suffisamment mis en avant, regrette-t-elle. Elle estime que le renforcement des SPIP aurait dû constituer une proposition du rapport.La CGT pénitentiaire juge, par…
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