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« La société tend au rejet des vieux malades »

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Après la réforme des retraites, la prise en charge de la dépendance restera l’autre grand chantier à mener sur le front des politiques sociales. Et il y a fort à faire, estime Christophe Trivalle, médecin gériatre, qui, dans son ouvrage « Vieux et malade : la double peine ! », dénonce un système qu’il juge maltraitant pour les personnes âgées dépendantes.
Vous écrivez que les vieux sont considérés comme « bons à jeter ». N’est-ce pas un peu dur ?L’image est forte, mais il existe dans notre société une tendance au rejet des vieux malades. Ils nous renvoient une image que l’on n’accepte pas aisément. D’ailleurs, aujourd’hui, même les seniors en bonne santé font l’objet d’un certain rejet car on estime qu’ils coûtent cher. Pendant longtemps, on a trouvé normal d’avoir un financement collectif solidaire pour payer les retraites. Aujourd’hui, certains n’hésitent pas à dire : « Qu’ils se débrouillent. » Surtout qu’une petite partie des jeunes retraités bénéficie d’une situation qui paraît plutôt favorable. Le rejet est donc assez global, avec un très net recul de la solidarité. Il est ainsi envisagé, dans le cadre de la future réforme de l’allocation…
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