Absentéisme : la suppression des allocations n’est pas la bonne réponse, selon une étude de l’UNAF
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ROZENN LE SAINTLecture : 2 min.
Pour lutter contre l’absentéisme scolaire, il existe des solutions plus efficaces que la suppression des allocations familiales, démontre l’UNAF (Union nationale des associations familiales) dans une récente étude (1). Des entretiens avec une quarantaine de collégiens et lycéens, habitués de l’école buissonnière, et leurs parents ont permis de mieux comprendre pourquoi les jeunes sèchent les cours, comment leurs familles réagissent et quels sont les moyens de combattre efficacement le phénomène. Alors que le projet de loi visant à suspendre les allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire (2) revient en débat au Sénat le 17 septembre, l’UNAF insiste sur un point : « La réalité est loin des a priori », les parents, et même les élèves, aimeraient juguler l’absentéisme.Seulement voilà, celui-ci est souvent révélateur d’un malaise plus profond de l’élève au sein de l’établissement. Le mal-être adolescent, voire les difficultés psychiatriques, peuvent expliquer les absences répétées. Mais parmi ceux qui sèchent les cours, il y a surtout des élèves en grande difficulté scolaire, qui ne supportent plus un niveau trop élevé pour eux, les « humiliations » et « les mauvaises notes répétées ».…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques