Nicolas Sarkozy reste ferme sur le cœur de la réforme des retraites, mais fait un effort sur la pénibilité
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
Après la forte mobilisation des Français, le 7 septembre, contre le projet du gouvernement de réforme des retraites (1), le président de la République est intervenu le lendemain lors du conseil des ministres afin de rendre ses arbitrages. Ses propositions feront l’objet d’amendements soumis au Parlement au cours de l’examen du projet de loi qui vient de commencer à l’Assemblée nationale.Nicolas Sarkozy a ainsi confirmé que l’âge légal de départ à la retraite serait progressivement augmenté de quatre mois par an pour atteindre 62 ans en 2018. Et « il n’est pas question de revenir sur ce point ». Un message que le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique avait déjà tenu à faire passer au premier jour des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi. Face notamment au vieillissement de la population et à l’accroissement de l’espérance de vie, l’équilibre et le financement du régime des retraites sont aujourd’hui « profondément menacés », a soutenu Eric Woerth. Selon lui, si « nous vivons plus longtemps, nous devons travailler un peu plus longtemps ».Pour mieux prendre en compte la pénibilité de certains métiers, le chef de l’Etat a réaffirmé que le dispositif…
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