Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Pour mettre en relief l’exiguïté des lieux où vivent les mal-logés de la capitale, Mickaël Maitrepierre a pris le parti de les photographier selon des angles assez inattendus.
Dans les photos de Mickaël Maitrepierre, exiguïté rime avec insalubrité. Ses clichés montrent le quotidien de Parisiens mal logés. Dix mètres carrés, pas plus. C’est dans cet espace restreint qu’un couple avec une petite fille doit à la fois dormir, faire la cuisine, se laver, organiser les devoirs. « Ces personnes doivent sans cesse s’adapter pour parvenir à vivre », s’indigne le jeune photographe qui, lui aussi, a dû s’adapter pour trouver sa place dans l’étroitesse des lieux. Pour obtenir ses images en plongée et contre-plongée, Mickaël, tantôt grimpé sur un meuble, tantôt accroupi dans un coin, a capté sur le vif un panel de personnages : un homme seul et son aquarium, une mère et ses deux enfants, une femme isolée et débordée par la paperasse, un couple avec un enfant, etc. Avant de les immortaliser, il a d’abord appris à connaître ces familles au cours de plusieurs entretiens préliminaires. A 27 ans, Mickaël Maitrepierre est familier de l’univers des mal-logés, ayant…
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