CSTS : où sont les professionnels ?, s’interrogent l’ANAS et l’ONES
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : I.S.Lecture : 3 min.
Voila « comment on pense le travail social sans les professionnels », lâche désabusée l’ANAS (Association nationale des assistants de service social) à la lecture de la nouvelle composition du Conseil supérieur du travail social (CSTS) (1), dont l’assemblée plénière d’installation est prévue le 29 septembre. Tout comme l’ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés), elle estime « anormal » que cette restructuration – décidée pourtant pour que l’instance puisse, selon le ministère, « jouer tout son rôle dans l’expertise du travail social » –, ait à nouveau exclu les associations professionnelles. « Qui peut mieux contribuer à penser le travail social que les praticiens eux-mêmes ? », s’interroge l’ANAS. Et de rappeler que ces organisations sont devenues des interlocuteurs des ministères et des institutions, et que leurs productions constituent des références utilisées par nombre d’acteurs.Une présence ambiguëOn pourrait objecter que celles-ci ne sont pas totalement absentes puisque Didier Dubasque, vice-président de l’ANAS, siégeait en tant que « personne qualifiée » dans la précédente mandature. Et que, dans la nouvelle, il devrait être reconduit au sein de ce collège,…
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