Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 9 min.
Psychiatres et psychanalystes d’un côté, neurologues et généticiens de l’autre : les tenants des sciences humaines et des sciences dures se sont longtemps affrontés sur les origines de l’autisme. Des spécialistes des deux champs s’efforcent aujourd’hui de conjuguer leurs efforts afin de mieux appréhender les différentes dimensions de cette pathologie. Une collaboration précieuse pour améliorer le soin et l’accompagnement des personnes autistes, en concertation avec leurs parents qui en sont des acteurs de premier plan.
Ne pas avoir les mêmes outils d’appréhension du réel ne suscite pas forcément de guerres de religion. Celles-ci ont pourtant été légion dans le domaine de l’autisme, depuis la première description de cette affection en 1943. Si toute controverse n’a pas disparu – notamment entre les promoteurs de telle ou telle méthode éducative ou de soin –, le temps du dialogue semble néanmoins venu entre les tenants d’une approche organique et ceux d’une approche psychologique de la maladie. Il faut dire qu’avec l’avancée des connaissances, les conceptions de l’autisme ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies. Au point qu’aujourd’hui…
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