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Lutte contre la toxicomanie : les associations attendent les ajustements promis par Matignon

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C’est une nouvelle fin de non-recevoir qu’a opposée à l’ouverture de centres d’injection supervisés en France le cabinet de François Fillon (1) lors de sa rencontre, le 19 août, avec les représentants du « Collectif du 19 mai » (2). S’il reconnaît que le dispositif actuel est inadapté au public en grande précarité et en rupture (SDF, jeunes en errance…), il estime que les salles de consommation ne sont pas la bonne réponse, rapporte Jean-Pierre Couteron, président de l’Anitea (Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie). Pour les conseillers du Premier ministre, les besoins de ces publics peuvent être pris en compte dans le cadre du dispositif existant, à condition de procéder à des ajustements.Le plus inquiétant, relève le président de l’Anitea, c’est que le cabinet considère que les centres d’injection supervisés ne sont pas pertinents parce qu’il n’est pas prouvé qu’ils entraînent une diminution de la toxicomanie et une augmentation du sevrage. Il nie donc leur intérêt sur le plan de l’accompagnement des publics les plus exclus, comme l’aide à l’adoption de règles d’hygiène et à l’amorce éventuelle d’un sevrage. Ce qui, selon Jean-Pierre Couteron, constitue…
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