Centres d’injection supervisés : les acteurs de terrain veulent dépassionner le débat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : I. S.Lecture : 5 min.
Alors que le Premier ministre s’est déclaré opposé à l’expérimentation des salles de consommation de drogue, les associations, experts et certains élus locaux appellent à une réflexion concertée à la hauteur des enjeux de santé publique.
François Fillon a tranché : l’expérimentation des salles de consommation de drogue n’aura pas lieu. « Leur mise en place n’est ni utile, ni souhaitable », a-t-il estimé le 11 août. « La priorité du gouvernement est de réduire la consommation des drogues en France, non de l’accompagner, voire de l’organiser. » Un veto clair et net, destiné à mettre fin, sur ce sujet sensible, à la cacophonie qui ne fait qu’enfler depuis le début de l’été au sein du gouvernement et de la majorité.Le feu vert de la ministre de la SantéLe 19 juillet, à Vienne, lors de la conférence internationale sur le VIH, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, avait en effet annoncé le lancement d’une concertation sur les centres de consommation supervisés. « Des dispositifs qui n’ont pas pour but de dépénaliser l’usage de drogue », s’empressait-elle de préciser, évoquant les enjeux de santé publique. Mis en place dans plus de 45 villes de…
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