L’administration pénitentiaire et Pôle emploi s’organisent pour améliorer la réinsertion des détenus
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Lecture : 2 min.
Lors d’un déplacement à la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 9 juillet, le directeur de l’administration pénitentiaire et celui de Pôle emploi ont signé une convention-cadre nationale de collaboration 2010-2012 (1) afin d’élargir les actions de réinsertion professionnelle des personnes détenues ou en aménagement de peine qui peuvent s’inscrire sur la liste des demandeurs d’emploi. A cette fin, souligne le document, il convient de « combiner l’intervention des différents niveaux décisionnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation [SPIP] et des acteurs de Pôle emploi pour éviter toute rupture entre les actions réalisées et celles qui devront être menées à l’extérieur, afin de favoriser une insertion sociale et professionnelle réussie des personnes détenues ».Pôle emploi met ainsi à disposition des SPIP 62,5 postes équivalents temps plein de « conseillers Pôle emploi/justice » (2). En outre, un correspondant régional Pôle emploi/justice doit être désigné au sein du service « Partenariats » dans chaque direction régionale de Pôle emploi, dont la mission sera, entre autres, de s’assurer que chaque établissement pénitentiaire dispose d’un intervenant identifié,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques