Réduction des risques chez les usagers de drogues : l’Inserm plaide en faveur de centres d’injection supervisés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 08.09.2017Lecture : 2 min.
« La politique de réduction des risques ne peut être considérée comme la seule mise à disposition d’outils, elle doit s’intégrer dans une stratégie plus globale de réduction des inégalités sociales de santé », estime l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) au terme d’une expertise collective réalisée à la demande de Roselyne Bachelot et rendue publique le 2 juillet (1).Expérimentés dans plusieurs pays, les centres d’injection supervisés (CIS) ont, selon l’Irserm, fait leurs preuves sur la réduction des risques (RDR) liés à l’injection et l’accès aux soins. Il recommande de mener une étude des besoins afin de définir les objectifs spécifiques de ce dispositif et souligne que la mise en place de CIS ne peut être envisagée que s’ils répondent à des besoins parfaitement identifiés tenant compte des évolutions des modalités d’usage de drogues qui peuvent varier d’un endroit à un autre : importance de l’injection en public, du nombre d’usagers de drogues par voie intraveineuse sans contact ou en rupture avec des structures de soins, du nombre d’overdoses mortelles, des complications liées à l’acte d’injection (abcès). L’Inserm juge également « indispensable »…
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