Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Le départ inattendu de son président, Julien Damon, a précipité l’Observatoire national de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (ONPES) dans une période indéterminée de latence. Le 18 juin, l’universitaire, professeur associé à Sciences Po Paris, a créé la surprise en annonçant sa démission, qu’il justifie par plusieurs motifs. « Cela fait quatre mois que nous attendons la nomination des nouveaux membres de l’observatoire, explique-t-il. Les délais sont devenus trop courts pour réaliser quoi que ce soit cette année. » Outre ces lenteurs bureaucratiques, des « désaccords de fond » sont également apparus avec les membres du CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale), notamment du secteur associatif, devant lesquels il a présenté, le 26 mai dernier, ses propositions pour la « reconfiguration » de l’observatoire.Conformément à la mission que lui ont confiée au mois de février Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement et à l’urbanisme, et Martin Hirsch, alors Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Julien Damon avait rédigé une « note de projet » dans l’intention de la soumettre au débat. Il préconisait…
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