Publié le : Dernière Mise à jour : 28.09.2017Par : ISABELLE SARAZINLecture : 3 min.
Le prix du gaz, qui a déjà connu une hausse de 10 % en avril dernier, a augmenté de 5 % en moyenne au 1er juillet. Alors que le coût de toutes les énergies devrait s’accroître fortement dans les dix ans à venir, Franck Dimitropoulos, animateur du réseau RAPPEL (1), réclame une action forte du gouvernement pour lutter contre la précarité énergétique.
Comment réagissez-vous à cette nouvelle hausse du prix du gaz ?Il y a tout d’abord un manque de transparence sur la tarification du gaz.On sait, en effet, que celle-ci est indexée partiellement sur le prix du pétrole, lui-même variable en fonction de la parité dollar/euro. Mais nous n’avons aucune information précise sur la façon dont sont répercutées ces fluctuations sur le prix du gaz. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a d’ailleurs demandé « une pause » jusqu’au 1er janvier 2011, le temps qu’un audit détermine si la formule tarifaire est « bonne ». Il faut ensuite avoir à l’esprit que le gaz reste malgré tout l’énergie la moins chère. Se chauffer à l’électricité ou au propane coûte le double. Maintenant, le problème est de savoir si les personnes…
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