Le Conseil national du sida et la conférence nationale de santé dénoncent un plan « VIH/sida » sans ambition ni moyens
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Le projet de plan national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles 2010-2014 est « incapable de répondre aux enjeux actuels ». Saisis par la direction générale de la santé, le Conseil national du sida et la conférence nationale de santé ont, le 28 juin, rendu public un avis conjoint très critique sur le projet de plan (1). Etant précisé que les deux instances se sont prononcées au regard d’un « document stratégique » ne comportant aucune indication sur de nombreux aspects décisifs du plan.L’avis dresse un constat sévère. Ainsi, face à « une épidémie toujours dynamique, des retards au diagnostic et à la prise en charge persistants », le projet de plan est « timoré ». Il « ne se donne ni l’ambition, ni les moyens de faire régresser l’épidémie ». « Contre l’ensemble des avis d’experts, [il] n’engage pas la redéfinition radicale attendue de la politique de dépistage. » L’objectif prioritaire du plan devrait être de « faire régresser très significativement le nombre de nouvelles contaminations dans tous les groupes de population », plaident les deux instances. Elles appellent donc à un « changement d’échelle en matière de dépistage », c’est-à-dire à élargir…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques