Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 6 min.
Prix à la place et tarifs plafonds menacent gravement les établissements et services d’aide par le travail, d’autant qu’ils n’ont pas été calculés sur la base des besoins réels des structures et des usagers, dénonce Olivier Jammot, directeur d’un ESAT francilien. En jeu, notamment, la mission historiquement dévolue à ces établissements de fournir aux personnes handicapées, en particulier aux plus en difficulté, un vrai travail.
« Le 28 septembre dernier, par arrêté ministériel et dans l’indifférence quasi générale, le mode de financement des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) a été fondamentalement modifié, avec, notamment, la mise en place, à effet rétroactif au 1er janvier 2009, du prix à la place associé à la notion de tarif plafond et l’introduction de financements différents en fonction du type de handicap accueilli(1).Il est tout d’abord évidemment inadmissible qu’un changement de mode de financement puisse intervenir en cours d’exercice, qui plus est en toute fin d’année, puisque les établissements n’ont eu connaissance du budget qui leur était alloué qu’en novembre 2009 !En outre, ce nouveau mode de financement à…
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