Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Crise grecque, raidissement allemand, fragilités espagnoles, menaces sur l’euro… Notre pays à son tour se voit sommé de mettre fin volens nolens à l’augmentation continue de son endettement public. Au-delà du respect des règles du pacte de stabilité européen, réaffirmées et durcies, il y va de fait de notre capacité à garder la maîtrise de notre destin. Ce n’est qu’en renouant avec une croissance forte, que n’obère pas le poids d’un déficit public record, que pourront être dégagées les marges de manœuvre indispensables pour préparer l’avenir. A défaut, nous ne lèguerons à nos enfants que nos dettes à régler à notre place.L’ampleur de l’effort à consentir est à la hauteur des habitudes de facilité que nous avons prises au long des années, en finançant par l’emprunt nos politiques publiques : aujourd’hui, les recettes de l’Etat ne représentent que 55 % de ses dépenses ; la sécurité sociale n’a pu verser ses prestations de décembre 2009 qu’en empruntant la totalité des sommes nécessaires. Il ne faut pas se le dissimuler : entre baisse des dépenses et hausse des prélèvements, le besoin de redressement des comptes publics se chiffre à plusieurs dizaines de milliards d’euros.La réforme des…
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