Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : CATHERINE STERNLecture : 10 min.
A Toulouse, trois « maisons Tremplin », gérées par la Fédération des PACT et financées par l’Etat, offrent à six personnes en grande précarité l’opportunité de quitter la rue et de se poser. Avec un minimum de contraintes : accepter de cohabiter en binôme, recevoir l’éducatrice spécialisée, respecter les lieux…
Comme chaque jour de semaine en fin d’après-midi, Aurélie Rosso, éducatrice spécialisée au PACT 31, rend visite à Jean-PierreLlopis et Hossain El Messari dans leur petite habitation du nord de Toulouse, une « maison Tremplin » où les deux ex-SDF ont emménagé en octobre 2009. Le jardin est envahi d’herbes folles et les pièces sont sommairement meublées, mais un écran plat avec lecteur DVD trône dans le salon. La télévision est le premier équipement qu’ils ont acheté lors de leur installation. Allumée une bonne partie de la journée, elle aide les deux hommes à souffler. Car ils reviennent de loin. Tous deux quadragénaires, ils ont passé quatre ans sans domicile fixe : deux années à la rue et deux autres en foyer d’accueil d’urgence. « Les hommes accueillis dans nos trois “maisons Tremplin“ sont cassés après des années de rue, suite à des…
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