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DES NUITS DE FOLIE. Nathalie a 42 ans. En 1990, elle a été internée de force à l’hôpital psychiatrique – « La fin d’une innocence ». Marie, 58 ans, a tenté de se noyer dans la Seine un soir d’hiver 1987 avant d’être conduite à la Pitié-Salpêtrière, à Paris – « Je suis devenue une « disparue » dès que la porte s’est refermée ». Hanna parle de vingt-sept jours de « détention » en évoquant l’hôpital parisien Sainte-Anne, vers lequel son médecin du travail l’a orientée à la suite d’un conflit professionnel. Barbara, 35 ans, s’est jetée sous les roues d’une voiture en décembre 1996. Une psychiatre était au volant. Elle est amenée à l’hôpital « volontairement » mais éprouve « un mouvement de recul » en apercevant le long couloir. Enfin, Bruno, 50 ans, s’est violemment disputé avec son frère médecin il y a dix ans. S’est ensuivi un internement forcé à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif – « En HP, tout est soumis à autorisation. On est infantilisé. » Inhumanité, privation de liberté, ennui, surconsommation de médicaments, insécurité… De ces cinq témoignages sur leur première nuit en HP, la psychiatrie ne ressort pas grandie. Suivent ceux sur leur dernière nuit, à peine plus positive, car…
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