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« Construire une cause des « sans » n’est pas évident »

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Lancement en mai d’une grève des chômeurs et précaires, irruption en avril d’un collectif de demandeurs d’emploi sur un plateau de télévision… Face à la hausse du chômage, les initiatives se multiplient. Il y a vingt ans, dans des circonstances analogues, naissaient des organisations telles que AC !, l’APEIS ou le MNCP. Un exemple pour aujourd’hui ? Le regard de Valérie Cohen, sociologue et spécialiste des mouvements de chômeurs.
A quand remonte l’existence des mouvements de chômeurs et précaires ?Des mobilisations se sont produites dès la fin du XIXesiècle, dans un contexte de grave récession économique. C’était ce que l’on appelait alors des « révoltes de travailleurs sans ouvrage », qui manifestaient d’abord pour exiger du travail et du pain. Mais il ne s’agissait pas de chômeurs au sens moderne du terme, cette catégorie n’existant pas en tant que telle. Plus tard, au cours des années 1930, des révoltes de chômeurs se sont également développées. A l’époque, il n’y avait pas de système d’indemnisation du chômage généralisé. Ces révoltes des années 1930 ont été largement initiées par les syndicats. La Confédération générale du travail…
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