Le RSA « permet d’alléger la pauvreté, pas d’en sortir »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Thierry RuckebuschLecture : 3 min.
Un an déjà que le revenu de solidarité active (RSA) a été généralisé en métropole. L’occasion de dresser un bilan de la montée en charge et de l’efficience du dispositif (voir aussi ce numéro, page 22).Un nombre de bénéficiaires en deçà des prévisionsPremier constat : malgré la crise, le RSA ne compte pas autant de bénéficiaires qu’escompté par l’exécutif. Selon les derniers chiffres officiels, communiqués par le ministre des Solidarités actives sur www.rsa.gouv.fr, 1,758 million de foyers ont perçu la prestation en mars, contre 1,756 million en février (+ 0,1 %). « La progression du RSA connaît une stagnation, traduisant notamment les effets de la crise », reconnaît Marc-Philippe Daubresse. Dit plus clairement, la crise freine le RSA. Un paradoxe mais pas une surprise. Comme il est en grande partie prévu pour des personnes qui travaillent, la hausse du chômage a, en effet, mécaniquement réduit cette cible. Parmi l’ensemble des foyers bénéficiaires, 1,144 million ont perçu le RSA « socle », alors que 613 000 – soit près de 35 % – ont touché le RSA en complément de leur revenu d’activité. Parmi ces derniers, 186 700 avaient un faible revenu d’activité et ont donc touché à la fois le…
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