Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Les agences régionales de santé (ARS) sont officiellement nées le 1er avril de cette année. Constituent-elles, pour l'avenir du secteur médico-social, une chance ou un risque ? On a entendu s'exprimer ici et là certaines inquiétudes, provenant de gestionnaires, d'élus associatifs ou encore de responsables techniques, sur le thème des risques de l'hospitalocentrisme et des difficultés de cohabitation entre le pot de fer de l'hôpital et le pot de terre du médico-social. Certains élus ou responsables administratifs des départements y ajoutent parfois la crainte d'un dialogue moins proche que la relation entretenue longtemps avec les préfets et les DDASS, qui, malgré des difficultés récurrentes sur les budgets des établissements à double tarification, étaient réputés accessibles à l'expression politique des besoins locaux et avaient commencé à développer, notamment sur le champ de l'accueil des personnes âgées, des pratiques communes de contrôle ou d'évaluation.Ces craintes me semblent à relativiser. D'abord parce que les anciennes agences régionales de l'hospitalisation (ARH), par définition centrées sur l'hôpital, ne se sont finalement pas montrées si hospitalocentristes que cela sur…
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